U2 - Achtung Baby

L'album pivot des géants mal-aimés

BONO

La vue de ces quatre caractères vous a-t-elle arraché un tic nerveux ? Un léger relent gastrique ? Un sentiment de dégout ? Une pulsion de violence ? J'ai le plaisir de vous informer que vous n'êtes pas seul.e, et que vous faites partie du large cercle des haters de U2 et de son leader Paul Hewson, dit Bono. Et cette chronique, plus que pour n'importe qui d'autre, est faite pour vous.

U2. Un groupe qui a dominé la scène rock des années 80, faisant de l'ombre à beaucoup trop d'artistes lui étant jugés de loin supérieurs. L'une des plus grosses machines de la branche rock du showbusiness de ces 40 dernières années, organisateur de tournées gigantesques et lucratives à la scénographie aussi spectaculaire qu'énergivore, pour célébrer des albums de plus en plus fades et de moins en moins excitants avec les années qui passent. Et son frontman : Bono, le philanthrope moralisateur par excellence, l'activiste de salon, le bienfaiteur multi-millionaire, le plus privilégié des Social Justice Warriors, s'affichant avec des chefs d'État de tous bords politiques, même quand ceux-ci s'appellent Sarkozy ou Bush, pour les sommer d'agir. Bien des promesses ont dû être faites les doigts croisés dans le dos, et Bono dut bien peu s'enquérir de l'avancée des actions demandées, mais avec la satisfaction du devoir accompli et la bonne conscience de sa charité chrétienne contentée.

Et pourtant…

Et pourtant ce groupe apparemment pompeux, se prenant bien trop au sérieux et politiquement opportuniste, a bel et bien eu une carrière à la limite de la perfection pendant sa première décennie discographique. Une décennie qu'il conclura avec un vrai chef-d'œuvre, un disque d'une rare ambition et une véritable prise de risque artistique, de celles qui forcent le respect et méritent qu'on leur tire son chapeau : Achtung Baby. C'est l'histoire de ce septième album de U2 que nous allons retracer aujourd'hui, à l'occasion de son trentième anniversaire, afin de comprendre son importance et la place à part qu'il occupe dans la vie de ses quatre auteurs et dans l'histoire du rock à la charnière des années 80 et 90.

ab_morocco1.jpg U2, photographié au Maroc par Anton Corbjin

Tout le monde connaît globalement U2, je ne perdrai pas de temps à retracer le parcours complet du groupe depuis ses débuts, néanmoins une petite remise dans le contexte s’impose. Après être devenu le plus gros phénomène rock de la première moitié des années 80, à coups d’albums historiques comme War en 1983 ou le plus arty et ambiant The Unforgettable Fire en 1984, produit par monsieur Brian Eno, les Irlandais (les plus malins me feront remarquer que le bassiste Adam Clayton est britannique) avaient marqué une rupture de style avec leur cinquième album The Joshua Tree en 1987. À travers ce disque, le groupe a vécu son épopée américaine, remontant la racine de l’arbre rock jusqu’au blues, la folk et le gospel. The Joshua Tree fut un immense succès critique et commercial (un de plus, mais des plus mémorables), avant que U2 ne se vautre un an plus tard avec Rattle & Hum, album/film mi-studio mi-live jugé pompeux et inégal malgré la présence de quelques moments notables, comme le single Desire ou Love Comes To Town en collaboration avec B.B. King. Compte tenu de la réputation ultra-sérieuse et no fun du groupe, on était allé jusqu’à évoquer une bonne grosse branlette intellectuelle des familles. Trop vite, trop gros, au centre des regards, le groupe s’est retrouvé plongé dans un abîme de doute, et sentit qu’il était de nouveau temps de tourner une page. Et de ne surtout pas se foirer dans le virage.

Afin de se renouveler, la bande à Bono décide à ce moment de quitter sa zone de confort, espérant un déclic quelconque. Et comme toute rock star qui se respecte et qui veut se dépayser, suivant le chemin tout tracé par les Lou Reed, Bowie, Iggy Pop et autres Depeche Mode, U2 met le cap sur la capitale teutonne : Berlin. Mais nous sommes alors en fin d’année 1990 : le mur est tombé un an auparavant et le groupe débarque en pleine réunification ! Et c’est une drôle d’ambiance qui règne dans ce Berlin tout fraîchement recousu ! Eux qui s’attendaient à une ambiance festive trouvent la ville déprimante et glauque, se retrouvant même par mégarde pris dans une manifestation de nostalgiques de la RDA après leur atterrissage. Pour en rajouter une couche, les studios Hansa, installés dans une ancienne salle de bal SS, sont tellement négligés que le producteur Daniel Lanois et l’ingénieur du son Mark Ellis (plus connu sous le pseudonyme de Flood) font en panique une commande conséquente de matériel de prise de son. Lanois et Flood mettent également en place une ligne téléphonique directe façon téléphone rouge avec Brian Eno en cas de pépin, puisqu'il est également producteur sur le projet mais déjà trop occupé pour être sur place dès le début des sessions de travail. Enfin, pompon sur la cerise, c’est un véritable schisme qui s’opère au sein du groupe quant à la direction à suivre.

u2berlin491.jpg U2 pris dans la tourmente d'un Berlin post-réunification

D’un côté, Bono et le guitariste The Edge veulent se lancer dans quelque chose de complètement nouveau, marqués qu’ils sont par les tendances émergentes : la scène dance, la house ou la musique industrielle de Einstürzende Neubaten ou KMFDM. De l’autre, le bassiste Adam Clayton et le batteur Larry Mullen Jr veulent rester en territoire connu, sur quelque chose de plus classique. En même temps, allez vous imaginer la panique dans la tête d’un batteur qui voit son gratteux fasciné par les boîtes à rythmes et les programmations. Pour peu que le mec souffre d'angoisse d'abandon et soit un poil cardiaque, vous pouvez d’ores et déjà faire appel au service de réanimation d’urgence. Pris d’une inspiration divine, Brian Eno décide de passer voir comment se déroule l’écriture et l’enregistrement, mais tombe sur quelque chose de comparable au Titanic en feu fonçant vers un iceberg, une pluie de météores s'approchant du bateau et le capitaine pris de folie se butant à persuader les passagers qu'après tout, Roselyne Bachelot est une ministre de la culture des plus légitimes pendant que son auditoire lui fait remarquer qu'il y a des problèmes plus pressants. En bref : la situation est catastrophique, personne n’est satisfait du résultat des sessions et le groupe est à deux doigts de la séparation. Oui messieurs-dames, nous sommes passés à ça de la séparation de U2 et de sa lente chute dans l'oubli pendant ces 30 dernières années au lieu du tintamarre de leur omniprésence médiatique et de la monopolisation de toute leur discographie dans chaque top 100 de la décennie de Rolling Stone Magazine. Séchez vos larmes d'émotion mêlée de regrets et reprenons le cours de notre récit.

Eno parvient à effectuer un prodigieux damage control et ouvre miraculeusement les yeux de tout le monde sur la qualité des enregistrements et leur potentiel. Remis d'aplomb, le groupe créé même un petit bijou de chanson presque par accident, un bijou qui deviendra plus tard One. Les sessions berlinoises prennent fin en janvier 1991 et le groupe rentre à Dublin. Sauf qu’à ce moment, seules deux ou trois chansons sont à un stade avancé de production.

Le reste du travail se fait sur le sol Irlandais, toujours avec la même équipe : Daniel Lanois et Flood plus Brian Eno en duplex aux commandes, renforcée du producteur Steve Lillywhite qui a travaillé avec U2 à leurs débuts. On part sur une bien meilleure productivité et dans une bien meilleure humeur. Tout va pour le mieux et l'album se rapproche d'un produit fini, sauf que cette fois c’est Brian Eno qui pique une crise : il juge les bandes qu’on lui a envoyées désastreuses. Partis sur leur lancée, le groupe et l’équipe technique empilent les ajouts, les effets gadgets, au point de perdre toute forme de spontanéité, toute émotion et toute musicalité. Eno freine le bus et impose deux semaines de vacances à tout le monde pour repartir avec les oreilles et les idées fraîches. Au final, le plus gros de l’album est réalisé dans les trois semaines qui précèdent la date limite imposée par Island Records, car on ne travaille jamais mieux qu'avec le petit stress d'une bonne vieille grosse deadline. Eno, Lanois, Lillywhite et Flood effectuent le mixage de l'album chacun de leur côté, puis un montage est effectué à partir des versions préférées du groupe, le travail de Flood obtenant majoritairement leur aval.

U2 crossdress.jpg Le groupe travesti, ou le retour en force du Glam Rock 20 ans après Hunky Dory

Achtung Baby est un album qui a dérouté plus d’un fan à sa sortie.
Visuellement, déjà, le quatuor, relooké de la tête aux pieds, est pris d'une furieuse fièvre Glam Rock, arborant cuir moulant à paillettes, lunettes de soleil, bagouses, cigarillos et cheveux gominés, allant jusqu'à organiser des shootings entièrement travestis… La trentaine fraîchement en poche, le groupe semblait prendre conscience de son propre sex-appeal. Avant même d'écouter l'album, le public pouvait déjà comprendre que U2 était en pleine mutation. Plus sexy, plus libéré et plus fun : Bono, comme David Bowie, se créé des personnages, comme son alter ego sombre, le diable MacPhisto, ou The Fly (la Mouche), rockstar tout de cuir vêtue et devant son nom à l’énorme paire de lunettes noires qui occupe la moitié de son visage. On pouvait alors découvrir un tout nouveau sens de la mise en scène, du jeu, de la théâtralité. Pour la première fois depuis longtemps, le groupe lâchait sa posture d'élèves sérieux pour se laisser aller et s'amuser.


Parlons maintenant de la mutation musicale. U2 vient à la base du post-punk et avait déjà fait des écarts de styles, vers l'ambient sur The Unforgettable Fire et le roots/americana sur The Joshua Tree. Mais ces évolutions n’avaient rien de comparable avec le gouffre franchi pour arriver à Achtung Baby. Du son qu'il a façonné sur plus de 10 ans, le groupe n'a gardé qu'un fin squelette sur lequel il a greffé élements dance, indus, electro… Même The Edge, qui dès le premier album et du haut de ses 19 ans pouvait se vanter d'avoir façonné un son de guitare identifiable entre mille faisant à lui seul la signature sonore de U2, s'est lourdement assis sur ses acquis pour tout reprendre à zéro. Cela se ressent dès les premières secondes du disque avec l'ouverture du morceau Zoo Station : un riff en montée de manche, furieux, coup de poing dans ta face et saturé jusqu’à la moëlle ! Outre ce riff quasi-heavy metal, jamais la batterie n’avait sonné aussi métallique, jamais la voix de Bono n’avait été autant triturée, passée dans autant d’effets digitaux, futuristes. Lui qui avait toujours adopté un chant scandé, puissant, épique, se découvre une nouvelle voix, plus féline, plus douce, plus charmeuse… on rajoute des interventions de percussions hyper saturées à la prise, ce drone qui plane dans l’air et la caisse claire en zinc chromé, et pas de doute, on est en plein dans cette lubie industrielle berlinoise, à tel point qu’on s’attendrait presque à croiser Trent Reznor au tournant. Il faut dire que Flood a justement à son actif la co-production du premier album de Nine Inch Nails, Pretty Hate Machine, pierre angulaire du rock industriel. Et c'est justement Reznor et sa bande qu'on retrouve reprenant Zoo Station sur un album de reprises, Ăℎk-to͝ong Ba͞y-bi, sorti en 2011 pour les 20 ans d'Achtung Baby.

Comme tout grand classique, Achtung Baby affiche quelques tubes au compteur, à commencer bien sûr par One, ballade tire-larmes, à la fois personnelle et universelle, bien moins naïve qu'on ne pourrait le croire de prime abord. C'est aussi une des performances vocales les plus émouvantes et sincères de Bono. J’insiste sur le point de la sincérité, tant je sais que ça prête à rire aujourd'hui vu l’image du bonhomme, mais quand j’écoute le morceau je ne peux honnêtement nier son existence . La chanson est portée par le groupe soudé comme il l’a peu été à Berlin, The Edge concluant de façon royale avec un final à la « U2 à l’ancienne » plein de nostalgie.


A contrepied, on trouve The Fly, premier single paru un mois avant l'album. Une fois de plus, c’est The Edge qui tient la baraque, faisant fi de toute forme de délicatesse, balançant la purée comme jamais il ne l’a fait de sa carrière, à grands coups de stratocaster. Le morceau est heavy, groovy, entrecoupé de quelques accalmies lors des refrains chantés à deux voix par The Edge et Bono, tandis que la rythmique de Mullen Jr et Clayton constitue, une fois encore, une fondation inébranlable ! Et à propos de groove, The Fly est justement suivie de Mysterious Ways, deuxième single, publié une semaine après l’album. L’influence de la dance music est plus forte que jamais : la batterie secondée par une paire de congas nous plonge quasiment dans la house et le Madchester. The Edge utilise une wah-wah qui rend sa guitare funky à souhait, et se paye un pont incroyablement sexy, basé sur quelques harmoniques aigües couplées avec le groove de batterie, le reste de l’instrumentation ne marquant que le premier temps de chaque mesure…

Bien que rempli de tubes et de singles ravageurs, Achtung Baby regorge de trésors cachés, restés méconnus du grand public. On a déjà parlé de l’industriel Zoo Station. On pourrait aussi mentionner Until The End Of The World, son introduction de basse qui pète la classe, sa dernière minute en apothéose, ou le fait que le morceau comporte probablement l'un des meilleurs soli de guitare de l’histoire de U2, voire des années 90. On pourrait parler d’un des rares moments de réel calme de l’album, la douce et chaleureuse Tryin’ To Throw Your Arms Around The World, qui passe presque inaperçue au milieu de tout ce vacarme. Sans oublier Ultraviolet (Light My Way), qui rappelle un peu l’ambiance de The Joshua Tree et passerait presque pour un enième morceau qui tente de mélanger la patate rock’n’rollesque et la délicatesse de la ballade. Mais c'est, je pense, un des meilleurs morceaux dans cette catégorie puisqu’il remplit magistralement son rôle de piste aussi émouvante qu'emportée.


Je profite enfin de cette chronique pour donner ses lettres de noblesse à ce que je considère être la véritable perle cachée, le vrai trésor enfoui et oublié de cet album, peut-être même ma chanson préférée de U2 : Acrobat. Avant-dernière piste du disque, Acrobat fait partie des morceaux les plus sombres de la discographie du groupe. Personnellement, je perds tous mes moyens à chaque écoute. Tout fonctionne : l’air, la mélodie, la place de chaque instrument… C’est comme une chute dans le vide de 4 minutes 30, pendant laquelle rien n’a d’importance, rien ne peut vous atteindre : il n’y a que vous, la musique, le chant plein de détresse de Bono, le solo en aller-retour furieux et bruitiste de The Edge, la façon dont vous êtes inévitablement guidé vers la dernière note… Acrobat est et restera pour moi un immense mystère. Je ne comprendrai jamais son absence de la flopée de concerts filmés que le groupe publie avec plus de régularité que les albums studio depuis presque 30 ans ! Je ne comprendrai jamais que le nom de ce morceau ne se retrouve pas sur toutes les lèvres quand U2 se retrouve être le sujet de discussion, que les gens qui n’aiment pas le groupe (et je ne leur jette pas la pierre) ne disent pas plus souvent « Ah non moi U2 ça me gonfle, mais j’admets que Acrobat est quand même un putain de morceau ! ». Ça me ronge vraiment quand j’écoute cette chanson.

Capture d’écran 2021-11-06 à 02.17.08.png L'imposante scène du Zoo TV Tour

C’est aussi avec ce disque que U2 changera sa vision du concert. Après des tournées mondiales faites dans la sobriété, place à Zoo TV Tour, au grand show multimédia, aux écrans géants, à la sono d’enfer, à la scénographie sans retenue (des bagnoles suspendues en l’air, oui monsieur), aux personnages de The Fly, McPhisto et MirrorBall Man… une volonté tant d'autoparodie que de critique du pouvoir des médias dans un monde tout juste sorti de la première guerre du Golfe. Un putain de millions de watts pour faire marcher le bordel dont l'empreinte carbone ferait aujourd'hui scandale ! Du jamais vu pour l'époque, même chez les Rolling Stones. Comme vu plus haut, le groupe s'était enfin décidé à s'amuser à la hauteur de sa notoriété et de ses moyens. Bono jouissait littéralement d'une nouvelle prestance scénique à la limite de l'érotisme, puis sous les traits du diable MacPhisto, il allait jusqu'à organiser des canulars téléphoniques en direct avec de hautes institutions ou des personnalités polémiques locales. En France, l'heureux élu ne fut autre que Jean-Marie Le Pen.


U2 ouvrait ainsi une nouvelle voie au très grand spectacle musical, mais tombait aussi d'une certaine façon dans la grandiloquence qui marque son histoire depuis. Beaucoup de gens semblent croire, peut-être à raison, que Bono, qui ne se prenait peut-être pas tant au sérieux à la base, n’est jamais sorti du prétentieux et pompeux personnage de The Fly, ce qui lui vaudra la conspuation d'une partie de ses pairs musiciens et du public. Un certain épisode de South Park le tournant violemment en ridicule n'est-il pas devenu aussi notoire que le chanteur lui-même ? Encore une fois, je comprends que vous n'aimiez pas U2 et que son chanteur vous soit un insupportable personnage. Mais parce que le groupe a eu les bollocks de plonger tête la première dans l'inconnu avec Achtung Baby et de réussir à en faire un grand disque, ne mérite-t-il pas un peu de votre indulgence et 56 minutes de votre temps ?

Capture d’écran 2021-11-06 à 02.14.50.png The Fly et le diable MacPhisto : les deux faces du côté sombre de Bono

Vous aurez peut-être trouvé que j'ai, au cours de cette chronique, abusé de termes superlatifs et que l’absence de partialité ou d’objectivité a été particulièrement flagrante dans cette revue d’anniversaire. Je ne m'en cache pas. Car Achtung Baby, aussi loin que je me souvienne, a été mon premier plongeon dans la tornade rock. Imaginez, vous avez 4 ou 5 ans, votre mère met ce disque. Et là, votre premier contact conscient avec la guitare électrique, c'est la fameuse claque de The Edge en introduction de Zoo Station. Puis les jours suivants, vous cherchez ce disque, vous ouvrez le petit tiroir où sont rangés les CD, puis vous le repérez à sa tranche, vous savez à peine lire, mais vous savez que la tranche est blanche avec un petit arc-en-ciel à son extrémité, marque de fabrique des disques Island, et qu’il y a écrit U-deux au bout. Vous le repérez, vous le sortez et vous êtes content de voir la fameuse pochette, le patchwork de 16 photos, avec le train en haut, la vache bleue à droite, et celle où les deux symboles, U et Deux, sont shootés en gros plans sur deux grosses bagues colorées. Ce disque, c’est le disque de mon enfance. Mon premier disque de rock. C'est pour ça que, même si U2 continue d'enchaîner des disques chiants comme la mort qui parviendront à trouver grâce aux oreilles de la rédaction de Rolling Stone Magazine, le groupe aura toujours droit à un peu de mon affection, et cet album tout mon amour à jamais.

EfficacitéLa capacité de l'album à capter et maintenir l'attention de l'auditeur. 1/5 : Vous écoutez l'album d'une oreille 5/5 : L'album vous jette des étoiles dans les yeux et retient toute votre attention
FluiditéA quel point l'album est digeste sur la durée de l'écoute. 1/5 : Chaque note parait plus longue que la précédente. Cela peut être une bonne ou une mauvaise chose 5/5 : L'album s'écoute facilement, le temps passe vite
FraîcheurIndice de l'apport de neuf que fait cet album. 1/5 : l'album réutilise les codes du genre et fait une bonne soupe avec de vieux pots. 5/5 : l'album invente et innove son style musical
Consigne du maître nageur :
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Slip de bain

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U2
"Achtung Baby"